L’asthme dans le monde :
Selon l’OMS, près de 300 millions de personnes souffrent d’asthme dans le monde. Cette affection n’épargne malheureusement pas bébés et enfants. Il est donc important de communiquer auprès du jeune public de manière à leur expliquer pédagogiquement les causes et conséquences de cette pathologie.
Cette vidéo ludo-pédagogique, sera un support de grande aide pour expliquer et discuter de l’asthme avec vos enfants.
L’asthme expliquée aux enfants – Animation réalisée par l’établissement SSR La Guisane.
Les Crises d’asthme « courantes » :
La mesure thérapeutique dans la vie de tous les jours est l’administration d’un broncho-dilatateur le salbutamol ou la terbutaline, provoquant une « détente » des muscles bronchiques et la réouverture des bronches (bronchodilatation).
L’administration se fait essentiellement par inhalation : aérosols doseurs ou poudres. La technique d’utilisation des aérosols doseurs doit impérativement être connue par le patient pour une efficacité maximale.
L’utilisation de dispositifs spécifiques, « chambres d’inhalation », facilite grandement l’utilisation des aérosols doseurs, en particulier chez l’enfant mais également chez l’adulte. Toute crise qui ne cesse pas rapidement face à la médication doit être traitée comme une urgence médicale.
Les Crises d’asthme « Aiguës graves » :
L’asthme aigu grave (AAG) est une urgence vitale. Du point de vue du malade, toute crise inhabituelle doit être considérée comme un possible AAG. Une crise est considérée comme grave si l’inhalation d’un bronchodilatateur n’a pas l’effet escompté et ne dilate pas les bronches. On note alors des difficultés à inspirer et à expirer alors qu’une simple crise d’asthme est caractérisée par des difficultés à expirer.
Un transfert médicalisé et une hospitalisation en urgence sont indispensables. Le traitement de première intention repose sur une oxygénothérapie à fort débit (6 à 8 litres/min), associée à la prise de bêta 2-stimulant d’action brève inhalé, à posologie élevée, et l’administration de corticoïde par voie orale ou intraveineuse14. En effet, le principal risque est ici une asphyxie. Par ailleurs, comme dans plusieurs cas de ventilation difficile, l’hypercapnie permissive est une approche préconisée par plusieurs auteurs.
Quel dommage que le spray que l’on voit pour illustrer l’anti-inflammatoire soit bleu (ce qui est la couleur de tous les bronchodilatateurs) ! Cela va embrouiller les enfants .
Sinon c’était super pour utiliser enl éducation thérapeutique