La France en retard sur le recours au DPI :
Le DPI ou diagnostic préimplantatoire est un examen prénatal qui permet de dépister les anormalités sur les embryons conçus après une fécondation in vitro. Cette technique est très pratiquée, mais la France n’a connu durant l’année 2010 que 99 naissances via la méthode malgré la hausse de la demande de 33%.D’après les statistiques publiées par l’Agence de la biomédecine, la France est à la traîne par rapport aux autres pays.
L’utilité du diagnostique préimplantatoire :
Selon le Professeur René Frydman pendant la Journée internationale de biologie ou le JIB à Paris, le délai d’attente est long et la recherche sur l’embryon est trop encadrée. Ainsi, les couples qui ont une forte de chance d’avoir un bébé avec des maladies graves ont à leur disposition le DPN ou le diagnostic prénatal. Parmi ces risques, on notera la mucoviscidose, la myopathie ou l’hémophilie. Si le fœtus présente des problèmes, une interruption de grossesse peut se faire. Par contre, si le couple a fait le diagnostic préimplantatoire sur les embryons obtenus par fécondation in vitro, il n’aurait pas été obligé d’avorter. Face à ce constat, la régulation française est encore très rigide sur cette méthode.